la section PS de la Ville de Bruxelles

PROGRAMME 2024-2030

CPAS - Texte complet

CPAS

 

Si la Région de Bruxelles-Capitale compte parmi les plus riches de l’Union européenne et contribue à elle seule à la production d’un cinquième des richesses de notre pays (19 % du PIB), elle est également une terre de contraste et – comme de nombreuses métropoles européennes – accueille sur son territoire une importante population vivant sous le seuil de pauvreté. Son territoire composé de quartiers très aisés comme très populaires fait de la Ville de Bruxelles la quintessence de cette réalité. Afin de parfaire la couverture de l’offre du CPAS, les socialistes travaillent à améliorer la desserte des citoyens sur tout le territoire communal, en veillant à la qualité du service tout comme aux bonnes conditions de travail des travailleurs sociaux et d’accueil des usagers. L’antenne sociale Wimpelberg a été inaugurée au début 2024 à Neder-Over-Hembeek dans l’immeuble de l’ancien commissariat de Police de la rue du Wimpelberg, racheté par le CPAS à la Ville et remis à neuf. Les nouveaux locaux sont plus spacieux et confortables que les anciens, et deux écoles de devoirs – une francophone et une néerlandophone – y sont présentes. D’autre part, une nouvelle antenne sociale a ouvert ses portes à Haren, dans des locaux partagés avec le service Population de la Ville de Bruxelles, rapprochant ainsi les services du citoyen, mais également entre eux.

 

Les écoles de devoirs du CPAS, rattachées aux antennes sociales décentralisées, offrent un accompagnement scolaire à quelques 420 enfants. Par ailleurs, le CPAS fait passer ses animateurs à mi-temps afin de renforcer davantage encore les équipes Jeunesse.

 

Grâce à un travail efficace des socialistes à différents niveaux de pouvoir, la Maison de l’Adolescent Nord (MADO Nord) est pleinement opérationnelle à Laeken (boulevard Emile Bockstael 114). Les Maisons de l’Adolescent, sont des lieux d'accueil, d'écoute, de prise en charge, d'information et d'orientation soutenus par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces services s'adressent aux jeunes âgés de 11 à 25 ans mais peuvent accueillir également les parents, les familles, les professionnels qui rencontrent des difficultés dans l'accompagnement des adolescents. La mission principale de la MADO est de fédérer en un seul lieu les compétences des partenaires aux missions très différentes, de travailler en réseau et en complémentarité afin d'être un relais efficace pour l'adolescent, sa famille et les professionnels. Les actions proposées peuvent être individuelles et collectives et concernent toutes les thématiques liées à l’adolescence : relation familiale, scolarité, mal-être psychologique, emploi, formation, questions juridiques et administratives, difficultés financières, logement, vie affective et sexuelle, harcèlement, assuétude…

 

Face à l’augmentation continue du nombre d’étudiants demandant l’aide du CPAS (entre 2200 et 2300 bénéficiaires du revenu minimum d’insertion [RIS] par an), les socialistes ont répondu présents

: l’équipe des travailleurs sociaux de la cellule Étudiants est passée de 18 à 25 personnes. Elle propose aujourd’hui une offre structurée. Le service vient d’emménager dans l’immeuble du CPAS situé au centre-ville, 10 Quai du Bois de Construction, à côté de la Maison Hanséatique. Elle continue également l’offre des 4 salles d’étude (à l’antenne Miroir dans les Marolles, dans la MADO à Laeken, à Brugmann et à la rue Bruyn à NOH) pendant les périodes de blocus, proposant 142 places pour le seul CPAS, auxquelles s’ajoutent celles mises en place par la Ville (dans les Bibliothèques des Riches-Claires, Breughel et de Laeken, au Centre Pôle Nord). Le CPAS ajoute une pierre à l’édifice avec le projet blocus résidentiel au sein de la maison de repos « Aux Ursulines », qui propose 7 chambres pour les étudiants en blocus.


De manière générale, et comme nous nous y étions engagé, le CPAS a porté beaucoup d’efforts sur les politiques de prévention :

 

  • Prévention du décrochage des jeunes via le DEAL 18-25. Il s’agit ici de travailler en partenariat avec des associations de jeunesse, des organisations et des services sociaux étudiants, avec les différents services de la ville, d’aller vers les jeunes Bruxellois et de faciliter leur accès à la palette des aides qui peuvent les soutenir dans l’exercice de leurs droits et le développement de leurs projets. Le CPAS propose une aide (RIS, aide complémentaire), un emploi (Art. 60, Stage First, job étudiant), ou un accompagnement (vers la formation, un projet d’études, la recherche d’emploi).
  • Prévention de la pauvreté via les aides COVID et énergie. C’est une vraie révolution copernicienne pour un service public comme le CPAS de sortir de ses murs et d’aller trouver le citoyen là où il est (sans attendre qu’il vienne réclamer ses droits sociaux). Les formules d’aides énergie ont été adaptées et renforcées à 5 reprises depuis leur mise en place.
  • Prévention du non-recours aux droits via le statut de bénéficiaire d’intervention majorée (BIM) et via la sensibilisation (sur les marchés, par les associations). Là aussi la collaboration du CPAS de la Ville de Bruxelles avec les mutualités est une première en matière de lutte contre le non-recours aux droits.
  • Prévention de l’échec scolaire via le soutien scolaire individualisé, la mise à disposition de matériel informatique dans les écoles de devoir, et la possibilité d’un hébergement de qualité durant le blocus et le quasi doublement du nombre de places en salles d’études (142 actuellement) équipées d’ordinateurs et de wifi.
  • Prévention des situations de rue pour les jeunes 18-25 via la création de 15 logements de transit accompagnés (Projet HIT 18-25 : mise à disposition temporaire de chambres individuelles situées sur le territoire de la Ville de Bruxelles en faveur de jeunes entre 18 et 25 ans, en situation de précarité et sans abri).
  • Dispositif innovant avec le Travail social spécifique (TDS) effectué par une assistante sociale référente à l’antenne Béguinage, autour des questions liées au titre de séjour, aux revenus non déclarés, aux logements insalubres et à la reconversion professionnelle (avec possibilité de chèques alimentaires, en partenariat avec les associations).
  • Dispositif innovant, avec les indépendants en difficulté, lancé suite aux mesures prises pour lutter contre la propagation du Covid. Le dispositif sera pérennisé.
  • Dispositif de prévention et de lutte contre les expulsions domiciliaires (collaborations avec les associations de terrain actives dans ce domaine, dans le cadre des Contrats locaux Social-Santé de la COCOM, pour identifier les publics concernés avant l’entame des procédures par les propriétaires, et mise en contact avec le CPAS).
  • Développement du projet Miriam, porté au Fédéral par Karine Lalieux, avec le soutien d’experts. Celui-ci s’appuie sur la présence d’une assistante sociale référente par antenne du CPAS, et d’une coordinatrice. C’est un exemple de bonne pratique en matière de soutien direct aux familles monoparentales qui sera poursuivi et développé dans d’autres domaines. Il s’agit d’une évolution sociétale extrêmement marquante – surtout dans les grandes villes comme la nôtre – qui a pour conséquence d’affaiblir les sources de rentrées des ménages, tout en accroissant leurs besoins, comme par exemple en termes de logements.

L’épidémie de Covid et l’inflation qui a suivi ont donné lieu à une précarisation des ménages bruxellois, et à une accentuation du problème de l’accès à l’alimentation. Sous l’impulsion des socialistes, le CPAS a, en quelques années, décuplé sa politique d’aide alimentaire :


  • Poursuite des activités de l’asbl Resto du Cœur – L’Autre-Table et de sa collaboration avec le CPAS de la Ville de Bruxelles. En 2022, près de 29.000 repas chauds ont été servis.
  • Le Resto du Cœur de Laeken et le CPAS de la Ville de Bruxelles ont inauguré en 2019 le nouveau site de distribution de colis alimentaires « Les Colis du Cœur » situé rue de Vrière 67-69 à Entre 2018 et 2023, le nombre de colis distribué est passé de 119 000 à plus de 270 000.
  • Le projet de collecte et distribution d’invendus alimentaires DREAM a considérablement évolué au cours de cette législature. En 2018, le CPAS de la Ville de Bruxelles a distribué, via DREAM, plus de 236 tonnes de fruits et légumes invendus, récupérés notamment au marché matinal de Bruxelles (Mabru). En 2023, nous sommes à 200 tonnes. Aujourd’hui, DREAM collabore avec 75 associations et 10 fournisseurs. En terme d’effectifs, on est passé de 9 à 13 agents en l’espace de 5 ans.
  • Ces aides sont destinées à tous ceux qui en ont besoin (identifiés par le système Remi, inscrits au Fonds Gaz et Electricité…), et ne sont donc pas réservées uniquement aux bénéficiaires du RIS ou d’allocations sociales.

 

Les occupations temporaires d’intérêt général des immeubles du CPAS se sont multipliées sous la direction des socialistes. On pense avant tout à l’hébergement des demandeurs d’asile relevant de Fedasil, ou encore aux réfugiés d’Ukraine, dans les anciens bâtiments de l’Institut Jules Bordet et de la Clinique Depage. Une convention de collaboration avec le Barreau de Bruxelles permet à des avocats d’accompagner les demandeurs d’asile dans leurs démarches judiciaires, le tout dans le quartier des quais, à côté de la prestigieuse Maison Hanséatique mise à leur disposition dans le cadre d’une convention d’occupation temporaire.

 

La politique d’acquisition immobilière et foncière du CPAS s’est en tout cas poursuivie, et le patrimoine privé (logements classiques) a augmenté de 17 immeubles et 7 terrains.

Sous la direction des socialistes, le CPAS a tenu à répondre au manque criant de logements pour familles nombreuses sur le marché privé, avec 37 logements, dont 13 pour familles monoparentales :

  • 23 logements de 3 chambres, dont 12 pour familles monoparentales,
  • 14 logements de 4 chambres, dont 1 pour familles

 

Le CPAS renforce son offre de logements de transit (solution d’urgence avec baux de 18 mois maximum), qui s’élève déjà actuellement à 72 logements (ce qui fait de notre CPAS un leader en Région bruxelloise) :

  • 11 logements de transit ont été créés,
  • 21 logements de transit sont en cours de création,
  • 7 logements de transit sont programmés à l’avenir (site Masoin).

 

Parallèlement le CPAS a aussi renforcé son offre de logements « Housing First », avec la création de 4 logements (reconversion d’anciens logements de transit au 303 rue Haute). À cela s’ajoute la mise à disposition de l’association Infirmiers de Rue d’un terrain du CPAS pour la création de logements modulaires du « Housing First ». Toujours dans ce contexte, notre CPAS a pu acquérir en été de cette année un immeuble au moyen d’un appel à projets du SPP-IS porté par Karine Lalieux.

 

La crise du logement en Région bruxelloise se traduit aussi dans le manque de kots étudiants. Le CPAS a créé 5 nouveau kots sous cette mandature, et ambitionne d’en créer 34 à 39 à l’avenir (sur le site Poinçon, et dans le Grand Hospice Pacheco).

 

Les socialistes attachent une grande importance aux personnes à mobilité réduite : les nouveaux projets du CPAS contiennent au moins 10 % de logements adaptés aux PMR.


ACTION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ

PRIORITÉ À UNE ACTION SOCIALE RENFORCÉE AU BÉNÉFICE DE LA SOLIDARITÉ !

 

Le CPAS veillera à ouvrir ses portes, diversifier ses politiques et moderniser ses points d’entrée et de contact afin de répondre aux besoins de toute la population. Les bénéficiaires du CPAS sont les bénéficiaires du RIS/ERIS mais pas seulement. Le CPAS veut aider un large public de plus en plus divers – des travailleurs salariés à plein temps ou à temps partiel, des travailleurs indépendants, des propriétaires de leurs habitations, des étudiants… toute personne qui momentanément rencontre des difficultés sociales, administratives, pécuniaires. L’aide du CPAS peut intervenir dans des domaines variés, comme celui de l’énergie, de la médiation de dettes, pour les familles monoparentales, dans la recherche de logement…


NOS OBJECTIFS


Pour donner à chacune et à chacun toutes les chances d’une émancipation individuelle, nous proposons de :

 

  • Établir un Plan communal de cohésion sociale qui permette de coordonner et de développer les initiatives (accès à la santé et à l’aide sociale, retisser les liens sociaux, lutte contre la fracture numérique…) sur le territoire de la Ville de Bruxelles pour que chacun puisse vivre dignement.
  • Maintenir et développer une aide sociale complète par les CPAS (mécanisme du contrat d’insertion – plus connu sous son ancien nom « article 60 » tel que prévu par la loi organique des CPAS – insertion professionnelle, aides à domicile, aides juridiques, ..), visant l’accès de tout citoyen aux droits fondamentaux, notamment ceux de vivre conformément à la dignité humaine, que lui garantit l’article 23 de la Constitution.
  • Poursuivre la mise au travail des personnes aidées par le CPAS, tout en veillant à la transition de ces travailleurs d’un contrat d’insertion vers un contrat de travail durable.
  • Poursuivre le travail de prospection sur le marché du travail régulier, auprès d’entreprises privées, afin de conclure de nouvelles conventions de partenariat dans des secteurs d’activité variés et porteurs, assurant une offre diversifiée de métiers aux usagers du
  • Mettre l’accent sur le volet « formation » des contrats d’insertion en concluant les conventions de partenariat conclues par le CPAS avec les entreprises privées, le secteur associatif, et les institutions publiques.
  • Maintenir la priorité au recrutement de ces travailleurs – en fonction de leur qualité – dans l’administration de la Ville, au CPAS et dans les services et associations para-communaux.
  • Plaider auprès des autorités régionales l’assouplissement des modalités d’emploi du budget dévolu à la formation, accompagnant le financement des contrats d’insertion.
  • Renforcer l’accompagnement individuel à visée d’insertion socioprofessionnelle et cibler les formations permettant une entrée rapide en recherche d’emploi, en prenant appui sur des partenariats avec les opérateurs régionaux et communautaires comme Bruxelles Formation et le VDAB. Dans ce cadre, les orientations de travail privilégiées sont les formations axées sur des créneaux porteurs pour les ayant-droit présentant le niveau scolaire requis à l’accès des formations qualifiantes (ex. : agent administratif, agent d’entretien, Horeca, ouvrier non qualifié…).
  • Poursuivre la sensibilisation à l’alphabétisation et renforcer l’offre de formation « Alpha », basés sur des cours d’alphabétisation ouverts aux usagers ayant besoin de parfaire leur maîtrise d’une langue Sur le plan quantitatif en continuant à ajuster son offre de places aux besoins sociaux et professionnels, et sur le plan qualitatif en décentralisant l’organisation des cours vers les antennes du CPAS au plus près du citoyen.
  • Renforcer la formation continuée des formateurs en insertion socioprofessionnelle et en alphabétisation, en s’appuyant notamment sur les dispositifs de formation pédagogique proposés par des opérateurs régionaux et communautaires comme Bruxelles Formation.
  • Afin d’encourager l’insertion professionnelle et la formation des bénéficiaires du revenu d’intégration sociale, plaider auprès du gouvernement fédéral d’exonérer 2€ sur le total de l’indemnité de formation reçue par heure.
  • Mettre en place, afin de lutter plus efficacement contre la fracture numérique, une formation en informatique Suite Office à l’attention des ayant-droit bénéficiaires du dispositif article 60 – Certificat de référence en matière de compétences informatiques ECDL (European Computer Driving Licence niveau Base et Standard), visant la validation de compétences par Bruxelles Formation.
  • Poursuivre l’effort et augmenter l’offre de places pour les enfants et adolescents dans le service « Ecoles de devoirs », en s’appuyant notamment sur les infrastructures de l’Instruction publique de la Ville de Bruxelles. Face au succès croissant de ce service du CPAS auprès des plus jeunes et de leurs parents – témoignant de sa qualité et donc de son excellente réputation – et au constat qu’un changement de paradigme est nécessaire dans une métropole multiculturelle caractérisée par une grande diversité de parcours, le chamboulement des horaires de travail et la réalité des familles monoparentales (dans lesquelles l’aide parentale adéquate pour les devoirs est plus difficile). À besoin social nouveau une réponse des pouvoirs communaux nouvelle s’impose.
  • Porter une attention particulière aux étudiants du supérieur, de plus en plus nombreux à émarger au CPAS, dans le but de rendre l’enseignement supérieur plus accessible, de restreindre les barrières culturelles liées à cet accès, et de renforcer les chances de réussite des épreuves d’examen et des études.
  • Mettre en place un guichet d’information pour étudiant afin de les aider dans leurs procédures administratives et financières
  • Pérenniser la présence de la cellule Etudiants, entre les murs de la Maison Hanséatique.
  • Pérenniser et renforcer l’offre de places en salles d’étude à destination des étudiants bruxellois, dans les locaux du CPAS et de la Ville, pendant les sessions d’examens en tenant compte des nouveaux rythmes scolaires ( janvier, mai-juin et août-septembre), et étudier l’opportunité d’une ouverture durant toute l’année scolaire.
  • Assurer la transparence et une meilleure visibilité des aides complémentaires proposées par le CPAS aux usagers, à travers des dispositifs de sensibilisation et d’information (folders et dépliants, écrans avec informations défilantes dans les antennes sociales du CPAS, les guichets de l’administration communale, voire les hôpitaux publics CHUB, etc.).

 

Pour maintenir l’attention sur les publics les plus fragiles, nous proposons de :

 

  • Renforcer les formations continues des travailleurs sociaux de première ligne de chacune des antennes du CPAS, tout spécialement dans le domaine de la santé mentale, de manière à pouvoir assurer un service public d’accompagnement coordonné et d’orientation vers les opérateurs compétents.


  • Poursuivre et renforcer le projet DREAM (Distribution et Récupération d’Excédents Alimentaires à Mabru), visant à récupérer les fruits et légumes frais invendus auprès des marchands du Marché Matinal et d’autres fournisseurs et à les redistribuer à des associations bruxelloises actives dans le domaine de l’aide alimentaire.
  • Renforcer le Service de médiation de dettes et énergie du CPAS, en se fondant sur les enseignements tirés de l’épidémie de Covid-19 et des dispositifs développés après la crise
  • Intensifier la lutte contre le non-recours aux droits sociaux, notamment en développant la collaboration fructueuse entre le CPAS et les mutualités, sur la base de la convention visant à faire bénéficier les usagers du statut de Bénéficiaire de l’Intervention Majorée (BIM).
  • Accroître l’offre de logements de transit pour les situations d’extrême urgence (violences intrafamiliales, incendies…), de manière à atteindre un total de 100 unités au moins.
  • Prévoir dans le parc immobilier des logements du CPAS une quantité réservée de logements « Housing First », pour répondre aux besoins des sans-abri, en partenariat avec l’OIP de la COCOM Bruss’Help.
  • Privilégier une logique d’accompagnement de qualité du bénéficiaire du CPAS, dans tous les aspects de sa vie, et non une logique de contrôle. Cela implique la valorisation de la participation volontaire à la vie associative de la Ville, en tant que vecteur d’émancipation
  • Concrétiser la protection des aidants proches et des jeunes aidants proches par des projets pilotes comme la prise en charge par le CPAS des coûts de leur suivi médical régulier et d’activités culturelles (notamment le ticket Article 27), ainsi que la gratuité de l’accès à des activités récréatives et physiques (comme l’accès gratuit aux structures sportives et piscines communales).
  • Accorder une plus grande attention aux aînés. Leur donner les moyens de conserver une vie autonomie le plus longtemps possible, développer des activités sociales et culturelles à leur intention, favoriser la participation active et la créativité.
  • Pérenniser et développer le projet « Miriam », destiné à émanciper et insérer dans l’emploi les mères célibataires éloignées du monde du travail.
  • Poursuivre le plan de formation « Maya » en collaboration avec la zone de police POLBRU (Bruxelles-Ixelles) permettant de détecter les violences conjugales et d’y apporter une réponse circonstanciée, et pérenniser le service en le dotant de locaux propres pour sa
  • Pérenniser et développer la Cellule Indépendant, créée par le CPAS pendant la crise du Covid-19, et destinée à aider les travailleurs indépendants en difficulté, en s’appuyant sur la collaboration avec BECI et des professionnels comptables et financiers.

 

Pour inscrire notre projet de « ville à 10 minutes » dans l’action du CPAS, nous proposons de :

  • Poursuivre la logique de l’offre d’aide au plus près de l’usager à travers les antennes sociales décentralisées sur tout le territoire communal.
  • Poursuivre la rénovation et l’adaptation des locaux des antennes sociales, pour assurer un plus grand confort aux usagers, et de meilleures conditions de travail aux équipes sociales du CPAS, le cas échéant via l’acquisition d’immeubles plus spacieux.
  • Enrichir l’offre d’écoles de devoirs rattachées aux antennes sociales du
  • Créer une nouvelle antenne sociale dans le Nord de Laeken (quartier Houba-Brugmann).
  • Étudier l’opportunité de calquer la distribution territoriale des antennes sociales du CPAS sur la subdivision du Monitoring des Quartiers de l’Observatoire de la Santé et du Social de la COCOM pour adapter les politiques sociales du CPAS en s’appuyant sur les données statistiques socio-économiques régionales.


Pour améliorer la coordination et la complémentarité entre les services sociaux publics et associatifs, nous proposons de :

  • Renforcer les collaborations entre le CPAS et la Maison de l’Emploi et de la formation de la Ville, de même qu’avec des opérateurs régionaux et communautaires que sont Actiris, B ruxelles Formation et le VDAB.
  • Soutenir et organiser une coordination de l’action associative par quartier afin d’éviter les doublons et la déperdition des énergies, et les inciter à déposer des projets collectifs.
  • Renforcer les collaborations entre la Ville et le CPAS d’une part, et, d’autre part, le secteur associatif actif dans la prise en charge des sans-abri.
  • Soutenir les initiatives d’économie sociale et solidaire novatrices (type repair café, ressourcerie, économie circulaire, sandwicherie…) qui offrent des produits et services de qualité à prix réduit, tout en développant la solidarité, l’accueil et le dialogue.
  • Soutenir les associations et services qui apportent un soutien aux personnes en situation de précarité, en termes d’assistance administrative (allocations familiales, pensions, pensions alimentaires…).

 

PRIORITÉ AUX ESPACES DE RENCONTRE ET DE DIALOGUE AU SEIN DES MAISONS DE QUARTIER !

 

Depuis de longues années, la Ville de Bruxelles et son CPAS se font un point d’honneur de favoriser les rencontres entre les citoyens, pour briser l’isolement social des Bruxelloises et des Bruxellois, dans un contexte urbain de vastes quartiers très variés, et d’une augmentation continue du nombre de personnes vivant seules. À cet égard, un outil central a été développé : les Maisons de Quartier, des espaces d'accueil et de loisirs qui proposent aux habitants des actions sociales, des services de proximité et des activités socioculturelles.


NOS OBJECTIFS


Pour favoriser les espaces de rencontre et de dialogue, nous proposons de :

 

  • Améliorer la qualité de l’accueil des Bruxelloises et des Bruxellois au sein des Maisons de Q
  • Elargir l’offre d’activités proposées aux citoyens pour répondre le plus adéquatement aux besoins sur le terrain.
  • Poursuivre les travaux de rénovation en profondeur des Maisons de Quartier (vétusté des bâtiments, études de nouveaux sites, projets de revitalisation urbaine), en portant une attention particulière au confort des locaux, leur modernité et leur accessibilité notamment aux personnes à mobilité réduite (PMR), et leur performance énergétique.
  • Remplacer le mobilier usé des Maisons de Quartier, en tenant compte des besoins particuliers de publics comme les PMR ou les seniors.
  • Renforcer les projets intergénérationnels.
  • Organiser des événements annuels et transversaux (Saint-Nicolas, carnavals, fêtes de quartier, fêtes des voisins, repas conviviaux...).
  • Poursuivre le travail communautaire mis en place depuis plus de 10
  • Renforcer la participation et la collaboration actives avec les partenaires faisant partie de la cohésion sociale dans différents quartiers de Bruxelles.
  • Organiser régulièrement des excursions et sorties culturelles sur le sol
  • Développer les partenariats et les collaborations avec différents opérateurs culturels actifs sur le territoire bruxellois (cinémas, théâtre, festivals, concerts, salles de spectacles...).
  • Développer un pôle centré sur l’éducation permanente (recherche de subsides, mutualisation des ressources, partenariats, gestion du contenu des cours et du cadre d’action, professionnalisation, etc.).

 

PRIORITÉ À LA BONNE GOUVERNANCE AU SEIN DU CPAS !

 

Le CPAS de la Ville de Bruxelles est une grande structure publique, s’appuyant quotidiennement, dans les missions qui lui sont conférées par la loi, sur plus de 2 500 travailleuses et travailleurs, et sur une très longue histoire, qui commence en réalité bien avant l’adoption de la Loi organique des CPAS en 1976. La particularité du CPAS de la Ville de Bruxelles est en effet d’être l’héritier d’une institution créée sous la période française pour être le réceptacle du patrimoine immobilier et mobilier confisqué à l’Église catholique au lendemain de la Révolution de 1789. De là vient donc la longue tradition d’acquisitions immobilières par le CPAS de Bruxelles qui, au fil du temps, est passé de l’investissement spéculatif à la création de logements abordables pour les Bruxellois et les Bruxelloises. Le patrimoine immobilier du CPAS de la Ville de Bruxelles comprend aujourd’hui plus de 2.000 logements, situés essentiellement sur le territoire communal, et dans une moindre mesure sur le territoire d’autres communes de la Région de Bruxelles-Capitale (notamment à Ixelles, Etterbeek, Saint-Gilles, ou Anderlecht). La gestion d’un ensemble aussi important ne s’improvise pas, et le CPAS – sous la direction de présidentes et de présidents socialistes successifs – a toujours mis un point d’honneur à promouvoir l’écoute et le dialogue avec les habitants, et l’amélioration de la qualité du service.


NOS OBJECTIFS

 

Pour garantir aux Bruxelloises et aux Bruxellois une meilleure concertation et plus de transparence, nous proposons de :

 

  • Continuer la tenue de réunions informatives et participatives avec les habitants, au sein des complexes résidentiels du CPAS et associer systématiquement les riverains au processus de production de nouveaux logements.
  • Susciter et soutenir les initiatives collectives d’habitants favorisant la cohésion sociale et l’appropriation de leur habitat (potager urbain, fête des voisins, identité d’immeubles…).
  • Veiller à renforcer la qualité de l’accueil des locataires, actuels ou futurs, du parc immobilier de la Régie foncière et du CPAS, et à améliorer l’information (poursuivre les réunions d’accueil des nouveaux locataires…).
  • Intensifier la collaboration existante avec BRAVVO sur les sites à forte densité de logements sociaux, au travers des gardiens de la paix, des projets « Jeunesse » et du renforcement de la « techno-prévention ».
  • Améliorer la qualité du service fourni par Brudomo aux locataires et futurs locataires, par la mise en œuvre complète de la réforme du Département du Patrimoine menée pendant la mandature 2018-2024, impliquant de nouveaux indicateurs et leur monitoring.
  • Évaluer les expériences d’occupation temporaire menées au cours des dernières années (ancienne Clinique Depage, Grand Hospice Pacheco…) et poursuivre cette politique initiée par le CPAS dans son patrimoine immobilier inoccupé, et mis à la disposition d’associations actives dans le secteur social, culturel…
  • Développer un service « Travaux uniques », commun à la Régie Foncière, au CPAS, et aux
  • Poursuivre la mise en commun des ressources de la Régie Foncière, du CPAS et des SISP, en mettant en place une centrale d’achat unique, commune à ces acteurs majeurs du logement public communal.
  • Lancer des campagnes de « petits travaux » de remise en état des parties communes réalisés par des équipes mobiles communes dans les logements de la Ville de Bruxelles, de son CPAS, et des SISP.
  • Créer un site internet unique d’offres de logement, et un guichet unique de logement où les Bruxelloises et les Bruxellois pourront :
    • s’inscrire dans les sociétés de logements sociaux (SISP), à la Régie foncière et aux propriétés du CPAS,
    • prendre connaissance des grilles de loyers régionale et communale, permettant aux locataires de savoir s’ils paient un loyer trop élevé,
    • être orientés vers des organismes de référence en matière de droit des locataires, des propriétaires et de médiation.
  • Multiplier les collaborations et les mises en communs des ressources humaines et logistiques de la Ville de Bruxelles, de son CPAS et des SISP.

 

PROJETS À FINALISER SOUS LA MANDATURE 2024-2030

 

Pacheco (Pentagone) : +/-140 logements supplémentaires

Dans le cadre de la reconversion du Grand Hospice Pacheco – un patrimoine d’exception classé datant de la fin du 18e siècle – le CPAS de la Ville de Bruxelles lance un projet intergénérationnel en plein cœur du centre-ville comprenant des logements moyens destinés aux familles, des kots pour étudiants, et des équipements collectifs comme une crèche et de l’équipement sportif, à la lumière de l’expérience d’occupation temporaire du bien par le secteur associatif et des suggestions produites par les riverains. Nous souhaitons en effet associer les habitants du quartier qui pourront faire entendre leur voix aux ateliers participatifs où le projet sera présenté.

Le programme comprend également des salles disponibles à la location, une salle commune pour les habitants et un restaurant social ouvert au public.

Des services annexes visant le bien-être des futurs occupants et favorisant des liens intergénérationnels seront développés.

 

Place Willems 10-11-12 à 1020 Bruxelles : rénovation de 2 maisons

Le projet de rénovation de deux maisons porte sur la création de 6 logements, dont au moins deux pour familles nombreuses ainsi qu’un équipement au rez-de-chaussée, avec maintien de la servitude de passage vers la plaine de jeu.

 

Angle rue Haute/rue de l’Abricotier : 15 logements et un espace de co-acceuil

Dans le cadre du Contrat de quartier Marolles, le CPAS a proposé de créer 15 logements à l’angle des rue Haute et Abricotiers ainsi qu’un espace de co-accueil au rez-de-chaussée.


Rue Haute 342 : 3 logements type social (4 chambres) et 1 équipement (commerce)

Dans le cadre du Contrat de quartier Marolles, il est proposé de rénover un immeuble de 850 m², et d’y aménager 3 grands logements et un commerce au rez-de-chaussée.

 

Rue du Poinçon : 15 kots étudiants

Créer, sur une surface constructible d’environ 1 440 m² située au cœur des Marolles à proximité du quartier des Brigittines, 15 nouveaux kots étudiants.

 

Quai au Foin 1-5 : 4 logements assimilés à du social et 1 commerce

En plein quartier Béguinage-Dixmude, face au Théâtre Flamand KVS, il est proposé de rénover intégralement un immeuble de 500 m², et d’y créer 4 logements assimilés à du social et un commerce au rez-de-chaussée.

 

Rue Masui 111 : 11 logements intergénérationnels

Au cœur du Quartier Nord, dans le cadre du Contrat de Quartier Héliport, il est proposé de construire un immeuble neuf pour accueillir 11 logements intergénérationnels, dont 2/3 à l’attention de familles monoparentales, et 1/3 à loyer encadré pour personnes âgées.

 

Allée des Moutons : 15 logements pour personnes âgées et 10 logements pour familles monoparentales

Dans le cadre verdoyant du Quartier Mutsaard, sur un terrain de 2 680 m², le CPAS souhaite créer 15 logements neufs pour personnes âgées, ainsi que 10 logements à l’attention des familles monoparentales, sous forme d’habitats communautaires.

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